Débat avec l’équipe web d’Obama

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pauline.pelegrin

J’ai eu l’opportunité hier d’assister à une séance de questions / réponses organisée par et chez Yahoo avec Joe Rospars le directeur nouveaux médias de la campagne de Barack Obama et Sam Graham-Felsen le « chief blogger » de la campagne.

Have a seat chez Yahoo!

Difficile d’apprendre quelque chose de vraiment nouveau sur cette campagne tant elle a été maintes fois décryptée comme ici, ici ou encore ici.

Nous retiendrons donc 3 points de cet événement : un chiffre, un concept et une anecdote.

Le chiffre : 13 millions
C’est le nombre d’adresses e-mail de citoyens américains collectées durant la campagne via le site mybarackobama.com. Une mine d’or utilisée pour des campagnes de mailing visant à maintenir le lien direct et continu avec les sympathisants. Un meeting permanent qui a permis de les informer, de les impliquer et de les faire participer (y compris financièrement : 3 millions d’américains ont fait une donation en ligne !)

Un concept : l’électeur acteur
Une des clefs du succès a été l’implication des sympathisants. Via le site mybarackobama.com l’électeur peut proposer ses services et mobiliser d’autres sympathisants autour de son propre projet, que celui-ci consiste à en parler à ses voisin ou encore organiser des événements ( 200 000 événements off line durant la campagne).

Est-ce que la campagne a était novatrice du point de vue des outils mis en place ? La réponse est non. Simplement, l’équipe est parvenue à en exploiter toutes les possibilités pour en faire un outil géré par les internautes électeurs pour les internautes électeurs.

L’anecdote : l’affiche
Il n’est plus à démontrer que le web est aussi et surtout un formidable vivier de talents. On aurait pu croire que l’affiche de la campagne avait fait l’objet d’une compétition créative, de pré puis de post-tests. Et bien non. Cette affiche qui est aujourd’hui presque aussi connue que la Marilyn de Wahrol est l’oeuvre d’un artiste blogueur.

Au-delà de l’économie réalisée, cette anecdote illustre le fil rouge d’un campagne web qui se voulait à l’image du candidat Obama et de son programme : « it’s all about you ». Là se trouve peut être la principale force de cette campagne : avoir mis le média au service du message.