Interbrand valorise les médias sociaux !
Interbrand vient de publier l’édition 2011 de son rapport « Best retail brands », le classement annuel mondial des marques enseignes qui ont trusté les séances shopping des consommateurs au cours de l’année 2010.
L’enseigne Walmart continue à dominer le paysage américain, même si sa « brand value » est en baisse. En France, Carrefour arrive en tête avec ses formats de proximité : Carrefour city, Carrefour market.
Mais ce qui nous a particulièrement intéressé chez We Are Social, c’est l’utilisation de la présence sociale comme critère d’évaluation de l’image de marque.
Le social media s’affirme ainsi comme un actif, un « asset » de cette « brand value ».
Le rapport observe un basculement réel au cours de l’année 2010 du secteur de la distribution : il cesse d’attirer le consommateur de manière simplement tactique (jeux concours, bons de réductions,…) et s’adresse désormais à son besoin d’appartenance et d’expression en lui offrant des expériences de marque, des présences sociales.
Cette émergence serait aussi portée par deux autres éléments :
- Le shopper souhaite que sa séance soit la plus « seamless » possible. Il souhaite pouvoir accéder à son produit ou à une réponse, quelque soit le point de contact : offline, online, mobile… Le terme, qui se traduit en français par « sans couture », désigne la possibilité d’une relation continue, voire ininterrompue, sur l’ensemble de ces points.
- Il est aussi en demande d’un contact plus humain, plus personnalisé. On lui offre de toutes parts les mêmes biens, les mêmes promotions. Il attend d’une marque enseigne qu’elle lui donne des raisons supplémentaires de la choisir : responsabilité environnementale, expérience shopping… de l’éthique et de l’émotion.
Les progressions de Best Buy ou American Eagle Outfitters dans le classement sont même directement imputées à leur utilisation des médias sociaux. Idem pour Victoria’s Secret ou encore Ralph Lauren. Ils auraient ainsi réussi à se reconnecter émotionnellement à leurs cibles.
Encore une preuve, s’il en fallait, que les réseaux sociaux sont un point de contact à ne pas négliger dans le nouveau parcours consommateur.