La revue du lundi par We Are Social #58
Facebook permet de taguer des pages fans sur les photos
Le réseau social permet depuis mercredi de taguer directement des pages fans de marques ou d’artistes sur les photos.
Les utilisateurs et leurs amis peuvent procéder de la même manière que d’habitude pour taguer, mais dorénavant, la recherche assistée leur suggère aussi les pages « likées ». Si la fonction peut s’avérer très intéressante pour les marques et leurs stratégies d’engagement avec les consommateurs (concours photo, crowdsourcing…), elle ouvre également la porte aux excès et autres spams qui se multiplient sur la plateforme.
Facebook critique subrepticement Google
Comme reporté sur le blog FT Tech Hub, Facebook aurait mené une campagne anti-Google dans les médias. En effet, le réseau aurait embauché une entreprise spécialisée en Relations Publiques dont la mission a été de distiller des critiques négatives qu’applique le moteur de recherche sur les données privées de ses utilisateurs. Des discours qui dénoncent notamment le viol des règles de confidentialités concernant des millions d’Américains. Une manœuvre largement relayée qui montre que, malgré une exposition médiatique aussi importante, tous les coups sont permis pour tenter d’évincer son concurrent.
Partage moins open sur Facebook
Facebook fait évoluer son protocole Open Graph, qui permet d’implanter les fonctionnalités sociales (« social plug in ») de la plateforme sur n’importe quel site web.
Le bouton « partager » permet désormais une recommandation ciblée à destination de certains amis ou groupes, là où auparavant les contenus partagés s’affichaient à la vue de tous sur le mur de l’auteur du « share ». Bénéfice attendu : accroître l’apport de trafic en favorisant la personnalisation de la recommandation.
On peut faire l’expérience du nouveau bouton “share” sur le site du Wall Street Journal ; l’option y est disponible pour les internautes connectés avec leur identifiant Facebook (Facebook Connect).
Facebook renforce ses guidelines
Facebook a mis à jour une nouvelle fois ses guidelines. Les restrictions se font de plus en plus nombreuses et contraignantes, notamment en ce qui concerne les jeux-concours. Il faut ainsi rappeler qu’il n’est pas autorisé d’utiliser une fonctionnalité native Facebook comme une mécanique de jeu, sous peine de fermeture de votre page. Un jeu d’équilibriste qui devrait inciter les marques à faire appel à des experts de l’industrie des médias sociaux pour penser et développer des mécaniques en adéquation avec ces guidelines.
Des instants gagnants dissimulés derrière des likes Facebook
Orange a eu une idée pour le moins originale (mais pas 100 % en phase avec les CGU) sur Facebook, et qui change des habituels “instants gagnants” proposés par les marques. L’équipe du feed propose en effet l’opération “The lucky like” permettant aux internautes de choisir 2 likes parmi une cinquantaine. Derrière certains de ces likes, des cadeaux sont dissimulés. Une sorte de roulette russe du like, à retrouver ici.
Après FarmVille, voici GagaVille !
Lady Gaga et Zynga, deux poids lourds des médias sociaux, s’associent pour créer Gagaville, une déclinaison du fameux jeu sur Facebook FarmVille. Le 17 mai, la version Gaga de FarmVille, qui mettra en scène des licornes, sera officiellement en ligne. Une bonne occasion de promouvoir l’album de la chanteuse, prévu pour le 23 mai, puisque l’application permettra d’en écouter des titres en exclusivité.
Lady Gaga franchit les dix millions de followers
La reine de la pop peut se vanter de son influence autant que de l’excentricité de sa garde-robe puisqu’elle est la première à franchir la barre des 10 millions de followers sur Twitter, un seuil dépassé il y a déjà longtemps sur Facebook où elle trône à 34 millions de fans. En parallèle, il est intéressant de voir que les marques qui la talonnent sur Facebook sont beaucoup moins suivies sur Twitter , à savoir Coca-Cola avec 26 millions de fans vs. 277 000 followers et Starbucks avec 21 millions de fans vs.1,4 million de followers.
Le top 10 des tweets #Winning
Comme vous le savez, Twitter facture ses tweets sponsorisés lorsqu’il y a une interaction, un engagement de l’utilisateur – un RT, un clic sur un lien, un favori, … Ad Age Digital a eu la bonne idée d’éditer un top 10 des tweets sponsorisés les plus engageants depuis un an. Certains sont évidents, d’autres par contre sont assez surprenants ! A retenir : les grands gagnants ont des taux d’engagements de 52% contre une moyenne de 3% à 5% en temps normal. Et même si les revenus publicitaires de Twitter sont passés de 45 millions de dollars en 2010 à 125 millions de dollars en 2011, les marques ont toujours besoin de savoir comment utiliser ce service bien spécifique.
Déclarez votre flamme sur Twitter ou Mixi avec Axe
Comme le précise Japan Trends, la marque Axe utilise les réseaux Twitter et Mixi (réseau japonais) pour lancer l’opération Go Direct permettant de confesser son intérêt pour quelqu’un… Démarrée le 9 mai (lors du « Confession day »), elle permet de donner le nom d’un follower qui reçoit un message, se retrouve sur un site où celui qui l’a désigné apparaît sous la forme d’un avatar, gravit une tour, et déclare sa flamme… après s’être aspergé d’Axe.
Kleenex lutte contre le rhume des foins sur les médias sociaux
Au Royaume-Uni et en Irlande, Kleenex a lancé une opération avec We Are Social sur les médias sociaux pour aider les personnes allergiques au pollen à se soigner. En effet, la marque a créé une page Facebook et un compte Twitter où les internautes peuvent recevoir des conseils de médecins et partager leurs expériences. Cet été, Kleenex va également donner aux utilisateurs de Twitter souffrant des symptômes du rhume des foins, une “trousse d’urgence” qui comprendra entre autres un paquet de Kleenex.
Médias sociaux: quand la justice s’en mêle
Plusieurs dossiers sensibles ont donné lieu très récemment à une intervention de la justice et notamment auprès du site de microblogging Twitter.
Le 9 mai dernier, un utilisateur anglais de Twitter a beaucoup fait parler de lui en publiant la liste théoriquement confidentielle des personnalités disposant de ce que l’on appelle la « super injonction ». Celle-ci permet à ses titulaires d’empêcher la publication dans les médias traditionnels, et pour la première fois sur Facebook et Twitter, d’informations personnelles les concernant. Le compte @InjuctionSuper, à l’origine du scandale, a depuis été fermé mais cette liste continue à circuler sur le Web. Le titulaire de ce compte est susceptible de faire un petit séjour en prison s’il arrive à être identifié et qu’il s’avère être de nationalité anglaise. Peut-on parler du début de la censure sur Twitter ?
Pour la petite histoire, Twitter a connu à l’occasion de la révélation de cette liste, son pic de trafic historique en Angleterre (soit 0,49% des visites de sites Web ce jour là).
Dans le même registre, un milliardaire américain à la tête d’un fonds de pension a réussi à obtenir de la justice anglaise la divulgation de l’identité d’internautes l’ayant, selon lui diffamé en ligne au travers de leurs commentaires. Parmi ces 3 sites figurent notamment Wikipedia et la plateforme de blog WordPress. Selon les experts judiciaires, les sites américains visés sont libres de divulguer ou non ces informations à la justice anglaise.
Le Sunday Times lance The Social List
Le Sunday Times, fort de son expérience The Rich List (classement des membres du site selon leur revenu) vient de dévoiler The Social List. Sur le même principe, les internautes s’incrivent et acceptent une application Twitter, Facebook, Linkedin et Foursquare qui calculera leur classement et leur statut (« Magnate », « Ace », « Beginner »…) selon leur utilisation des quatre réseaux sociaux dominants. Le service est gratuit et dispose d’un potentiel de viralité évident.
Mumsnet autorise la publicité McDonald’s sur son site
Mumsnet, site web communautaire anglais de partage de conseils entre parents a récemment revu son interdiction de mettre de la publicité pour McDonald’s sur le site. En effet, Mumsnet a toujours eu une politique très stricte en interdisant les publicités de marques qui ne sont pas conformes à l’esprit de sa communauté. Le géant du fast-food, une première fois rejeté par le vote des membres du site, est revenu vers Mumsnet en mettant en avant des options plus saines pour ses menus. De cette façon, McDonald’s a réussi à séduire les mamans, contrairement à Nestlé qui lutte encore pour pouvoir se faire accepter par cette communauté qui a ses principes !
Utiliser les médias sociaux pour attirer l’attention sur le mal-être au travail
Mind, un organisme de bienfaisance en santé mentale, utilise les médias sociaux pour inciter les individus à aborder la question du mal-être au travail. Cette campagne se décline sur Facebook, Twitter et Foursquare. L’objectif de la campagne est de lever les tabous sur le mal être au travail : « not to ignore the elephant in the room », soit ne pas ignorer un problème aussi important que celui-ci.