La revue du lundi par We Are Social #295
Twitter souhaiterait que nous partagions plus de fichiers GIF, c’est pourquoi un bouton dédié serait à l’essai sur mobile (Android) depuis plusieurs jours. Des utilisateurs chanceux ont vu apparaitre durant quelques heures un bouton GIF permettant de sélectionner l’un d’entre eux, parmi les plus populaires ou en fonction de l’humeur du tweet. Au delà de l’occasion d’égayer ses tweets, la fonctionnalité pourrait avoir une valeur commerciale pour Twitter à l’avenir. À l’image des emojis spéciaux qui coutent 1 million d’euros aux marques désireuses de se mettre en avant.
1,000,000,000 Le service de messagerie instantanée WhatsApp a récemment rejoint le club très fermé des réseaux sociaux qui comptabilisent plus d’un milliard d’utilisateurs. Après 7 années d’activité, un rachat par le géant Facebook et divers choix stratégiques forts comme l’abandon de l’abonnement mensuel de 0,99€, WhatsApp continue sa folle progression. Dans un message posté le 1er février sur son blog, l’équipe WhatsApp a tenu à remercier les utilisateurs pour leur confiance et à féliciter ces derniers pour leurs « usages extraordinaires » de la plateforme.
Facebook ajuste sans cesse son algorithme pour un contenu de meilleure qualité Chaque mise à jour de Facebook fait planer la peur chez les annonceurs. Leur dernière annonce ne devrait pas déroger à la règle. Facebook a affirmé récemment prendre en compte de nouveaux facteurs qualitatifs pour décider de l’ordre d’apparition des publications dans le newsfeed des utilisateurs. Dépassant le simple calcul des likes/comment/shares, cette évolution fait notamment appel à un panel d’utilisateurs sélectionnés pour remonter régulièrement à la firme leurs feedbacks sur la qualité des contenus qu’ils rencontrent. L’algorithme se base également sur des sondages rapides menés aléatoirement sur des milliers d’utilisateurs ou encore sur le temps passé sur les publications par les utilisateurs. De quoi pousser les marques vers un contenu toujours plus pertinent, et menacer les pages qui usent et abusent du « clickbait » notamment.
Facebook réévalue la théorie du degré de séparation à 3,57 personnes À l’occasion du « Friends Day », Facebook a publié une nouvelle statistique émanant de son réseau social : nous serions tous connectés à un degré de séparation de 3,57 personnes. Voilà donc la théorie des 6 personnes de séparation revue et corrigée à l’ère des réseaux sociaux. De plus en plus interconnectés, cette distance tend à diminuer toujours plus. La plupart des gens sur Facebook ont en moyenne entre 2,9 et 4,2 degrés de séparation. Aux États-Unis, l’écart serait encore plus petit ; il suffirait de 3,46 personnes pour relier l’ensemble des habitants.
Instagram permet désormais de diffuser des publicités de 60 secondes Auparavant, la durée maximale pour une vidéo publicitaire était de 30 secondes pour les annonceurs et de 15 secondes pour les utilisateurs. Désormais, il est possible de diffuser jusqu’à 60 secondes. Instagram reconnaissait, il y a quelques temps que « les annonceurs avaient généralement de nombreuses ressources créatives et voulaient leurs octroyer plus de possibilités ». Voilà qui est chose faite. Avec plus de 400 Millions d’utilisateurs actifs, Facebook mise sérieusement sur un nouveau modèle de monétisation pour concurrencer les publicités à la télévision. A l’heure actuelle, seul l’opérateur T-Mobile et le studio de cinéma Warner Bros utilisent ce nouveau format uniquement disponible aux Etats-Unis.
Plus de la moitié des Américains iront sur Facebook cette année Pour la première fois depuis la naissance du réseau social, plus de la moitié de la population des États-Unis utilisera Facebook cette année. 50,3% des Américains de tout âge se rendront sur Facebook au moins une fois par mois. Quant à Instagram, sous l’égide de Facebook, il sera fréquenté par 89,4 millions d’utilisateurs américains (27,6% de la population), loin devant Twitter (17,5% de la population). Les estimations de Emarketer placent le réseau de Mark Zuckerberg comme dominant en termes de fréquentation jusqu’en 2020. Notons que cette évolution résulte du développement en grande pompe de Facebook parmi la Génération X, l’utilisation parmi les plus jeunes se stabilisant. Facebook se taille aussi la part du lion en média : 73,4% de dépenses publicitaires par un réseau social dans le pays.
Facebook facilite les options de publications par langue La publication ciblée en organique sur Facebook est mère de bien des problématiques. Mais la plateforme l’a bien compris et de nouvelles options risquent bien de faciliter la tâche à tous les gestionnaires de pages. En test actuellement, la possibilité de rédiger un même post dans plusieurs langues en paramétrant cette dernière. Un outil de traduction intégré au niveau de l’édition d’un post permettra même de faciliter le travail ! Une deuxième option permet quant à elle à l’utilisateur de traduire un post dans sa langue maternelle.
Le marketing au service de l’expérience client D’après une récente étude menée en octobre 2015 aux Etats-Unis, la compréhension des clients et le fait de leur délivrer une expérience engageante apparaissent comme les critères clefs du marketing, en particulier quand on souhaite valoriser la perception de marque. De plus, 24% du panel interrogé souligne l’importance du ROI en marketing. D’une manière générale, il semblerait qu’il faille recentrer le discours de marque autour des clients.
Snapchat se lance dans la publicité d’apps Après Google, Facebook ou Twitter, c’est au tour de Snapchat d’intégrer des publicités d’installation d’apps directement sur sa plateforme. La publicité apparaitra en bas de l’écran et l’utilisateur n’aura qu’à glisser son doigt vers le haut pour télécharger l’application via l’App Store tout en restant sur Snapchat. Ce format de publicité sur mobile pourrait être un tremplin pour Snapchat qui ne cesse de se développer.
Le volume de tweets sur le déclin Et l’API Twitter en est la preuve ! Selon Business Insider, un développeur a suivi l’activité du réseau depuis août 2014 et a constaté une baisse de moitié des tweets publiés. En effet, le volume mensuel était de 303 millions en janvier dernier, là où la Coupe du monde de Football de 2014 en a généré plus de 661 millions. Ces données, issues d’extraits de datas, sont démenties par les collaborateurs Twitter qui jugent les techniques de traçabilité incorrectes. Seulement les tweets envoyés via l’application couplée à l’API seraient comptabilisés. Impossible donc de vérifier ces statistiques, même si Twitter semble actuellement en difficulté face à l’avènement de Snapchat ou Instagram. A suivre !
Twitter crée de nouveaux emojis de marque pour le Superbowl Twitter a profité de la 50ème édition du SuperBowl pour envoyer un message fort aux marques : adoptez l’emoji personnalisé ! A l’occasion de la messe du sport américain, de nouveaux emojis Pepsi et Budweiser notamment, ont été créés par Twitter. Un deal qui s’accompagne également d’une combinaison de promoted Trends, promoted Moments et promoted Tweets. De quoi occuper la conversation sur le digital et compléter leurs autres prises de parole. Créer un emoji de marque a un prix cependant : 1 million de dollars. Et ce package reste donc réservé pour le moment aux plus grands annonceurs américains (Coca-Cola, Starbucks, Spotify, Dove…)
Le Super Bowl et les campagnes Social Media Le Super Bowl fait partie de ces évènements sportifs capables de rassembler des millions d’internautes autour d’un espace de conversation commun. Découvrez, entre autres, comment Esurance a pu générer 9000 tweets par minute avant la fin du premier quart-temps, comment Taco Bell a utilisé des influenceurs comme le joueur de NBA J.Harden, pour faire le teasing de sa campagne sur Snapchat ou comment les marques ont su tirer leur épingle du jeu grâce à Snapchat !
Des résultats financiers inquiétants pour LinkedIn Un an après son ouverture, Linkedin ferme son réseau de publicités qui représentait seulement 21% des revenus au 4ème trimestre 2015. La raison avancée est que ce produit demande trop de ressources par rapport à ce qui était prévu. Cette annonce s’accompagne de la chute de son action de 42% ce 5 février, soit une évaporation de 10 milliards $ de sa capitalisation, envolés en quelques heures.