La revue du lundi par We Are Social #112
Le mobile stimule l’adoption des médias sociaux en Russie
D’après une récente étude, 82% des internautes russes utilisent les réseaux sociaux et plus de la moitié s’y connecte depuis son mobile. On dénombre ainsi plus de 57 millions d’utilisateurs des médias sociaux en Russie, faisant de ce pays la cinquième plus grande base d’utilisateurs.
Les médias sociaux aussi importants que le shopping en ligne
Selon une étude menée par KPMG, le social média serait aussi important que le shopping en ligne pour les détaillants américains.
Lorsqu’on les interroge sur les canaux de marketing numériques ayant le plus d’impact sur leurs entreprises, 59% déclarent que ce sont les achats en ligne contre 58% pour les médias sociaux. Les campagnes d’emailing arrivent en 3ème position avec 49%.
57% des entreprises interrogées disent qu’elles vont utiliser les médias sociaux comme outil de promotion externe de la marque et 51% pour les insights consommateurs.
Livre blanc : “The Power of Like” de comScore
Suite un premier opus, comScore vient de publier un livre blanc intitulé The Power of Like 2 démontrant comment le “earned media” notamment généré par l’engagement des fans est un levier crucial de ROI sur Facebook vs. la simple acquisition de fans.
La réflexion s’appuie notamment sur la stratégie de Starbucks, mettant en évidence la corrélation entre l’exposition de la marque sur Facebook et l’achat. Le rapport montre également comment les publicités premium sur le réseau social permettent de générer des ventes dans les boutiques et en ligne.
Vous voulez en savoir plus ? Le rapport est ici.
Facebook : une croissance qui s’essouffle
Pour la première fois depuis son lancement, la croissance de Facebook faiblit aux Etats-Unis : seulement 5% de visiteurs uniques supplémentaires entre avril 2011 et avril 2012 contre 24% l’année dernière, et 89% en 2010. Cet essoufflement se constate aussi sur la durée d’utilisation de la plate-forme : avec 6 heures passées sur Facebook en moyenne par mois en avril 2012, la croissance sur un an n’est que de 16% vs. 23% en 2011 et 57% en 2010. Ces premiers signes de ralentissement étaient prévisibles, notamment lorsque l’on connaît la saturation de certains marchés aux US et en Europe. Pour contrer cette maturité et confirmer son modèle de rentabilité, les dirigeants vont sûrement chercher de nouvelles sources de développement d’audience, comme par exemple l’ouverture du réseau aux utilisateurs de moins de 13 ans.
Facebook s’invite sous iOS6
Tel que le laissait entendre il y a peu Tim Cook, directeur Général d’Apple, iOS 6 va proposer une intégration très forte de Facebook. Cette intégration au système d’exploitation d’Apple va encore plus loin que celle de Twitter : calendriers, anniversaires, contacts seront toujours à jour. Il sera possible de partager des liens, des images, des scores depuis le Game Center, des applications ou encore des lieux via l’application Maps. Il sera également possible de composer rapidement un message Facebook via Siri ou encore depuis le Centre de notifications. Facebook aura également sa propre API au sein d’iOS 6 pour rendre la tâche aisée aux développeurs. Enfin, les «like» ont été ajoutés à l’App Store et à l’iTunes Store afin de nous permettre de voir ce que nos amis ont aimé comme applications, films ou encore comme morceaux… Cette intégration à l’iTunes Store sonne ainsi le glas de l’initiative sociale d’Apple, Ping, qui sera abandonnée au moment du lancement d’iOS 6 à l’automne, démontrant ainsi les limites d’Apple à maîtriser l’intégration de la dimension sociale au sein de ses services.
Facebook Exchange marque l’arrivée du retargeting sur le réseau
Facebook a rapporté à Techcrunch les détails d’Exchange, une nouvelle manière d’aborder les publicités Facebook actuellement en test. Par le biais de cookies, les annonceurs pourront bientôt cibler directement les utilisateurs ayant récemment intéragi avec leur site en leur proposant des publicités payées à l’enchère. La logique de retargeting déjà très présente dans le monde du e-commerce pourrait représenter une manne financière importante car offrant des possibilités de ciblage extrêmement fines. Deux détails cependant, Facebook n’a pas mentionné de désactivation possible excepté par demande directe aux dits annonceurs, et le service ne concernera ni les sponsored stories ni la régie mobile.
Facebook autorise BuzzFeed à monétiser ses plugins Open Graph
Si Facebook interdit formellement l’utilisation des plugins Open Graph (tels que le bouton “j’aime”) dans une optique de monétisation, un accord expérimental entre le réseau et le site de contenu BuzzFeed semble avoir été trouvé. En effet, la logique de contenus sponsorisés par des marques et inclus dans le flux de BuzzFeed semble aller de pair avec une redirection vers les présences sociales de ces marques. Il sera ainsi possible de trouver un bouton “j’aime” à la fin d’un article sponsorisé se rapportant directement à la page de la marque. Le communiqué ne précise pas la part des revenus qui reviendra à Facebook.
Facebook lance son plugin officiel pour WordPress
Si les intégrations de l’Open Graph Facebook, comme les boutons « j’aime », les likebox ou autres systèmes de commentaires dans les blogs sont courantes depuis de nombreux mois, le lancement d’un plugin WordPress édité par Facebook facilite grandement cette démarche de socialisation de son blog : aucune maîtrise de code n’est nécessaire et la customisation se fait directement depuis le panneau d’administration. Le plugin est téléchargeable ici.
Twitter annonce de nouvelles fonctionnalités
Jour après jour, Twitter cherche à optimiser son interface et propose de nouvelles possibilités à ses utilisateurs. Ainsi, la plate-forme de microblogging a récemment annoncé quelques nouveautés. Dans un premier temps, les tendances sont désormais personnalisées selon l’utilisateur. En effet, si l’on pouvait déjà choisir de suivre les tendances selon des zones géographiques, la liste de sujets est à présent modifiée en fonction des personnes que l’on suit. Pour activer ou désactiver cette fonction, il suffit de cliquer sur « Modifier » dans la rubrique « Tendances » (ou « Trends » pour nos amis anglophones). La seconde annonce concerne les tweets élargis, dont certains partenaires peuvent dorénavant profiter. Ainsi, les liens provenant de The New York Times ou encore BuzzFeed proposent un aperçu plus complet du contenu partagé, les vidéos hébergées sur Dailymotion sont directement visibles sur le compte Twitter, aussi bien sur le site que sur sa version mobile.
L’apport de Pinterest au e-commerce est de plus en plus fort
Selon AllThingsD, Pinterest est en train de devenir le plus important redirecteur de trafic vers les sites e-commerce, avec des prévisions pour la fin d’année supérieures à Facebook et Twitter. Comme Amazon, de nombreux sites ont intégré le bouton sur chaque produit de leur site permettant d’épingler celui-ci, facilitant l’interfaçage entre Pinterest et leur propre site. Même si les mails offrent un meilleur taux de conversion (3,91% selon l’article contre 0,43% pour Pinterest), il est important de souligner que Pinterest ne nécessite pas de coûts, ce qui suscite forcément l’attrait des vendeurs en ligne.
Pinterest à la conquête des marchés mondiaux
Pinterest continue à fasciner les internautes américains, augmentant le nombre de visiteurs uniques de 8% sur la période mars-avril. Même si la croissance de la fréquentation de la plate-forme est en baisse aux US en comparaison à l’hyper-croissance de 72% observée sur la période janvier-février, le taux de croissance s’élève à deux chiffres dans le reste du monde, soit 21% sur la période mars-avril. Pourtant, le pourcentage des utilisateurs non anglophones de Pinterest reste assez faible.
Selon une étude de comScore, sur les 30 millions d’utilisateurs, près de 80% vient des États-Unis, du Royaume-Uni, et du Canada. La France quant à elle compte 540 000 visiteurs uniques pour le mois de mars. Par ailleurs, certaines grandes marques ont créé leur compte officiel sur Pinterest comme c’est le cas notamment pour Orange France.
Google+, davantage relié aux sites web des marques
Après avoir revisité le design de son application de réseautage social, la firme de Mountain View propose dorénavant un plugin qui permet de relier un site web à sa page Google+. Grâce à ce nouvel outil, les principales informations du compte Google+ apparaîtront à droite des résultats de recherches de chaque requête sur la marque, dans la zone réservée au Knowledge Graph. Cette nouveauté offre ainsi davantage de visibilité au média social de Google.
Google+ perd deux de ses partenaires clés
Moins d’un an après que Google+ ait lancé sa plate-forme de jeux, PopCap et Wooga, deux des plus grands développeurs, sont en train de retirer leurs titres. Ainsi, d’après Social Games Observer, le développeur allemand Wooga compte retirer ses jeux phares Monster World, Diamond Dash et Bubble Islands d’ici le 1er juillet. Selon Inside Social Games, PopCap a décidé quant à lui de supprimer Bejeweled Blitz. Leur stratégie consiste en effet à utiliser leurs ressources pour développer des jeux destinés à des plates-formes rassemblant davantage de joueurs telles que Facebook. Toutefois, Google ne sera pas totalement laissé à l’abandon puique ces deux acteurs du développement continueront de proposer des solutions sur Chrome et Android.
Foursquare se partage plus sur Facebook
Depuis la mise à jour de la semaine dernière, il est possible de partager beaucoup plus d’informations de son compte Foursquare sur Facebook que précédemment. En effet, si le partage de ses check-in, de ses Mayorships et de ses nouveaux badges existe depuis longtemps, les utilisateurs verront désormais leurs listes et leurs conseils apparaître notamment dans leur fil d’actualité et dans un encart dédié sur leur profil, à la manière de Pinterest. Voilà qui devrait attirer de nouveaux utilisateurs de Facebook qui ne sont pas encore inscrits sur Foursquare.
Disqus 2012 repense totalement sa plate-forme de discussion
Disqus 2012 innove en se concentrant exclusivement sur les utilisateurs. Créée de paire avec ses beta-testeurs, la plate-forme ne cessera d’évoluer au cours des mois suivants. Zoom sur les premières innovations attendues :
- Une expérience continue avec focus sur les discussions actualisées en temps-réel et architecture simplifiée
- Une fonctionnalité de vote pour faire remonter les conversations de qualité
- La section « découvrir » permettant d’explorer de nouveaux événements et discussions, et ainsi générer plus de trafic vers les sites cibles
- Une vue personnalisée où tout se passe sur une seule et même page
- Des fonctionnalités de partage sociales
- Les réactions autour de nos contenus automatiquement remontées depuis Twitter vers la discussion en question sur notre site
- Tagging social utilisant les mentions pour inclure de nouvelles personnes à notre discussion avec un système de notifications
Habbo Hotel : pédophilie et cyber sex
Habbo Hotel, le monde virtuel très populaire chez les enfants et adolescents (268 millions de profils inscrits répartis dans 150 pays) est au coeur d’un véritable scandale depuis qu’il est soupçonné d’attirer des pédophiles. C’est Rachel Seifert, journaliste pour Channel 4 qui a soulevé la polémique avec un reportage consacré à Habbo. Après 2 mois passés sur le réseau social, se faisant passer pour une petite fille de 11 ans, Rachel S. relate son expérience choquante dans le monde virtuel. Très rapidement, elle relève des comportements et échanges extrèmement crus : « Le chat était très sexuel, pervers, pornographique ». En effet, quelques minutes après s’être connectée, elle se voyait proposer des séances de sexe par webcams interposées sur MSN ou Skype. Les conséquences du scandale ainsi dévoilé ne se sont pas faites attendre : estimant que Sulake, l’entreprise finlandaise qui développe Habbo, tardait à réagir, 3i et Balderton, des fonds d’investissement qui détiennent respectivement 16% et 13,5 % du capital, ont annoncé leur retrait. Si Paul LaFontaine affirmait au lendemain du reportage que 225 modérateurs assurent la sécurité des plus jeunes 24/24h sur Habbo, il a annoncé quelques jours plus tard prendre des mesures drastiques et a fermé temporairement le chat Habbo, le temps d’enquêter sur les révélations accablantes de Channel 4. La NSPCC, association US qui agit pour la protection des enfants s’est aussi emparé de l’affaire, exigeant du gouvernement qu’il agisse avec plus d’engagement pour protéger les plus jeunes utilisateurs de ces potentiels abus.
Suivre tout le sport sur Facebook avec talkSPORT
Partant du principe simple que le sport est social par essence, Simply Zesty a développé une application Facebook au UK pour le magazine talkSport optimisant ainsi leur présence et leur visibilité en amont des Jeux Olympiques de 2012.
Il s’agit d’une application en Open Graph se présentant sous la forme d’un player radio qui permet de suivre toute l’actu sportive en direct. L’interface agrège également les news chaudes, des photos, du contenu mais aussi les autres espaces actifs comme Twitter, et qui une fois lue se viralise sur Facebook. Avis aux amateurs et on devine qu’ils sont nombreux !
Richard Branson perd son agenda et défie ses fans pour le retrouver
L’heureux fondateur de Virgin, Richard Branson, a annoncé sur son blog avoir perdu son précieux agenda. Suite à cela, une vidéo de réponse « The Crimson Bandit » postée sur YouTube par un mystérieux voleur raconte que l’agenda n’est pas perdu… Au terme d’une seconde vidéo et pour retrouver l’agenda, il met à l’épreuve les fans de la marque (UK, US, Afrique du Sud et Australie) qui sont invités à résoudre des énigmes à travers une application Facebook.
Un teasing storytellé intéressant qui capte l’attention des fans, qui humanise la marque et qui finalement se retrouve dans les médias. Une question brûle vos lèvres : qui se cachait derrière ce personnage ? Richard Branson en personne !
Doritos répond avec humour à des “attaques” sur Twitter
Ross Noble est un comédien de stand-up britannique. Fervent adepte de Twitter, il aime à l’occasion profiter de sa notoriété et de sa communauté de followers (plus de 251 000) pour lancer des “attaques” de “Twitter bombing” ciblées. Traduction : demander à ses followers de poster tous en même temps des centaines de questions à un utilisateur Twitter, qu’il soit membre du Parlement ou tout simplement une marque. C’est donc ce qu’il a fait, nous rapporte AdAge, en visant le compte @DoritosUK. Inondée de questions pour la plupart assez loufoques, la marque, par l’intermédiaire de son agence social media, a décidé de répondre personnellement aux mentions en postant des messages mais aussi des images. A titre d’exemple, à un utilisateur demandant s’il était d’accord pour que son hamster utilise un Dorito comme luge pour descendre les escaliers, la marque a répondu : “We aim to please” accompagné de cette photo.
Le compte Twitter de la Suède se lâche !
Comme vous le savez sans doute, fidèle lecteur que vous êtes, la Suède confie chaque semaine son compte Twitter a l’un de ses citoyens. Une initiative qui crée quelques situations cocasses, comme la semaine dernière par exemple lorsqu’une certaine Sonja Abrahamsson s’est emparée temporairement du compte. Photos, anecdotes personnelles, regard décalé sur la Suède, Sonja s’est véritablement appropriée le compte. Sauf que ce qui pouvait sembler amusant au départ a fini par déborder avec quelques reflexions sur les nazis notamment. Une situation qui risque de freiner les initiatives similaires et rappelle surtout combien la formalisation de guidelines pour l’usage des médias sociaux est une étape fondamentale dans toute démarche conversationnelle.