La revue du lundi par We Are Social #166
Les vidéos sur Instagram : plus engageantes que les photos
Instagram a ajouté il y a peu de temps la vidéo dans ses caractéristiques et celle-ci a d’ailleurs été largement adoptée par les marques. En effet, ces dernières seraient ainsi deux fois plus nombreuses à se servir des vidéos sur Instagram plutôt que sur Vine. D’ailleurs, elles obtiendraient même avec ce format deux fois plus d’engagement que sur les photos. Une tendance à suivre de très près pour les marques.
Pinterest : 70 millions d’utilisateurs
Semiocast a dévoilé ses dernières datas concernant Pinterest. On y apprend notamment que le site compte désormais 70 millions de comptes enregistrés, à 79% américains et dont un peu plus de 20% des utilisateurs sont considérés comme « actifs ». Du côté de son activité, Pinterest a comptabilisé plus 20 millions de pins/repins/likes au mois de juin. En outre, avec la création des comptes entreprises et ainsi la création d’opportunités business, on note que le réseau social a su attirer les entreprises chinoises (2ème pays le plus présent dans les compte entreprises avec 35 % des « business users »).
Facebook retire le module « Questions » des pages
Facebook avait annoncé début juin son intention de simplifier son offre publicitaire et d’éléminer les redondances. Le module « Questions » était visé puisque jugé peu utile pour des marketeurs qui peuvent très bien poser une question dans un statut afin d’avoir les réponses en commentaires. Ces changements seront effectués tout au long de l’été, le module « Questions des pages » suit donc le destin des offres. Cependant, Facebook a déclaré à AllFacebook que le module « Questions » resterait disponible pour un petit groupe de page produisant du contenu public, notamment dans le domaine du journalisme et les pages publiant régulièrement des articles d’actualité. À voir maintenant comment sera vécu ce changement, les questions permettaient d’effectuer de véritables sondages d’opinion et de quantifier rapidement les réponses, ce qui est moins aisé en commentaires.
Google + octroie une nouvelle fonctionnalité à son bouton « +1 »
Google a finalement ajouté une nouvelle fonctionnalité à son réseau social et plus particulièrement à son bouton « +1 » dans l’optique de se rapprocher le plus possible du bouton « J’aime » de Facebook. Désormais, lorsque un utilisateur de Google+ attribue un « +1 » à un post, les contacts de ses cercles étendus (ayant également ajouté l’utilisateur en question à leurs cercles) peuvent voir cette information dans leurs propres flux. Sur le modèle des paramètres permettant de gérer la confidentialité d’un compte Google+ selon ses cercles, la visibilité des « +1 » que les utilisateurs attribuent est modifiable de la même manière. Par ailleurs, il est possible pour les utilisateurs Google+ de contrôler la fréquence d’affichage des « +1 » émanant de certains cercles.
Retour remarqué pour la société de friandises Hostess !
Après 8 mois d’absence, la société Hostess a décidé de frapper fort en installant une horloge géante avec un compte à rebours sur Times Square. Depuis la faillite de la compagnie et des rachats successifs, de nombreux consommateurs avaient déploré la disparition de leurs gâteaux préférés. Pour son retour, Hostess a déployé une campagne de social media avec le slogan « The Sweetest Comeback in the History of Ever » agitant la twittosphère à l’annonce de la réapparition dans les rayons des produits Twinkies, CupCakes, Donettes donuts et Ding Dongs. En parallèle, cette campagne est soutenue par un important dispositif de street marketing (distribution de goodies, produits gratuits, etc…). Un nouveau mot d’ordre pour la société : Hostess n’a pas changé mais a adopté une attitude plus jeune et audacieuse !
La pause café des marques sur Twitter
Sur un ton complice ou ironique, il est maintenant coutume pour les marques de discuter entre elles sur Twitter. Le 10 juillet dernier par exemple, une joute de tweets a eu lieu entre les marques Innocent, O2, Tango et Betfair autour du hashtag #bemoredog. Un moyen d’élargir le territoire d’expression de sa marque, de montrer sa réactivité et sa capacité à divertir son audience, tout en bénéficiant d’une plus grande visibilité.
@innocentdrinks @O2 Here is a dog dressed as a dinosaur. YOU’RE WELCOME. pic.twitter.com/obq8tp4Ta6
— Tango (@DrinkTango) July 10, 2013
Un fail de Bank of America sur Twitter ?
Les marques sont censées utiliser les médias sociaux pour montrer leur côté humain, mais cela ne semble pas être le cas de Bank of America. Alors qu’il écrivait un message de protestation devant l’une des banques du groupe, un homme s’est fait expulsé par la police et a ensuite relaté son aventure sur Twitter. En réponse, la troisième plus grande banque du monde a fait preuve d’une méconnaissance totale de la plateforme en envoyant un message commercial sans rapport direct avec le tweet en question. Ce type de réponse malencontreuse ne serait pas une première pour la banque, laissant penser qu’un bot serait derrière son compte twitter, autrement dit un programme chargé de répondre automatiquement aux messages mentionnant la banque. Malgré le démenti du porte-parole, il reste difficile de croire le contraire et, quoiqu’il en soit, la nature des messages manque cruellement d’humanité, ce qui devrait pourtant être la règle sur les médias sociaux.
Paddy Power : pariez sur Facebook avec de vraies sommes d’argent.
Paddy Power a lancé une application de pari sportif sur Facebook où les utilisateurs peuvent jouer avec de véritables sommes d’argent. L’application est pour le moment en phase test et a pour objectif d’ajouter un aspect social aux paris en ligne en générant de l’engagement. Les utilisateurs peuvent ainsi parier ou interagir entre eux. Paddy Power est la seule application Facebook sur ce type d’activité et est fière de s’associer avec le réseau social américain pour cette grande première.
Comment l’#activisme met la pression aux entreprises
Les actions de Greenpeace génèrent toujours un grand nombre de discussions sur les médias sociaux. La dernière en date : l’ascension du gratte-ciel The Shard à Londres par les activistes du groupe pour y apposer un message à l’encontre de Shell et, par la même occasion, placer le hashtag #iceclimb dans les trending topics Twitter. Pour autant, le challenge reste entier pour Greenpeace : convertir les retombées et le bruit digital en pression publique. Face à ces coups d’envergure, les entreprises se trouvent souvent face à une situation de crise délicate à gérer. Selon Robin Grant, co-fondateur de We Are Social, les groupes de pressions gardent un avantage considérable sur les entreprises, parce qu’elles n’ont jamais vraiment appris à gérer ces situations correctement. Shell par exemple, n’a absolument pas mentionné l’ascension du Shard sur son compte Facebook ou Twitter. « Quel que soit le dialogue que la marque tente d’instaurer avec Greenpeace, la presse, ou le public sur les médias sociaux, c’est toujours Greenpeace qui aura la main. A moins que l’entreprise ne soit prête à engager de façon substantielle au sujet des problèmes pointés du doigt, soit parce qu’elle est très confiante quant à sa position sur le sujet, soit parce qu’elle est prête à changer, il n’y a pas vraiment lieu d’engager la conversation, cela ne serait pas à son avantage. »