#3DPrint, une révolution du social web ?

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nadia.tiourtite

Ce vendredi 15 et samedi 16 novembre se tient le 3D PRINTSHOW à Paris, au Carrousel du Louvre, l’occasion, avec Stéphane, notre Creative Technologist Senior d’aller y découvrir les acteurs majeurs du secteur, mais aussi les premières initiatives creatives…

3D Print Show Paris

On y déambulait entre Imprimantes 3D, destinées à transformer nos salons ou l’échoppe en bas de la maison en atelier de fabrication d’objets ou manufacture de proximité et oeuvres d’art #3DPrint plus qu’abouties. Les créativités réelles, tangibles se partagent désormais avec la même facilité : entrons dans le monde du « Social Manufacturing ». Voici notre retour d’expérience…

Nous avons d’abord assisté au workshop Makerbot, une marque née de la révolution Internet et qui en gardé l’ADN. Makerbot est un outil d’impression 3D et une communauté de passionnés qui partagent leurs fichiers Design 3D, s’entraidant dans leur réalisation. Cette communauté, qui n’est pas simplement une communauté d’intérêt, mais de « Doers » dispose de son espace dédié : le thingiverse.

Ils ont, pour ce, particulièrement attiré notre attention de « gens » du web social.

A la tribune, sa présidente Jenny Lawton,  y présentait les bénéfices de leurs différentes solutions  :

Mais surtout, en tant qu’agence conversationnelle, nous avons été extrêmement sensibles à la dimension sociale qui ressortait de cette présentation. MakerBot est une « Social Brand », de par son organisation et ses engagements :

Du pur empowerment ! Une proposition pas seulement de fourniture de produits, mais de montée en compétence de ses (futurs) consommateurs.

Makerbot Academy

Forcément intéressés, nous avons cherché à approfondir leur « ADN » sociale et obtenu deux interviews, l’une avec la présidente elle-même, l’autre avec Kate Hannum, la community manager de leur plateforme associée Thingiverse.

A retenir de cette vidéo cette déclaration de Jenny Lawton qui vaut profession de foi sociale :

When we think about doing things, we think about doing them socially

Kate Hannum y décrit également avec enthousiasme la communauté qu’elle anime en parlant de « power community » et de « generosity spirit ».

Makerbot définit  lui-même Thingiverse comme un  » social network of things ». Un dashboard permet aux membres de suivre d’autres créateurs, de partager des designs, de les commenter, de les ajouter à leurs sélections, etc.

Aujourd’hui leader sur le marché des imprimantes 3D, Makerbot n’a pourtant que 4 ans et a déjà été racheté cette année par un des principaux acteurs industriels du secteur Stratasys pour 403 millions de dollars.

Nous avons croisé d’autres projets fascinants sur le salon, parmi lesquels :

A l’origine de ce projet, Gael Langevin, un personnage tout droit sorti de la mythologie des Hackers et des révolutionnaires de l’Open. Le projet n’est lié à aucune entreprise ; il s’agit d’une pure démarche scientifique personnelle, qu’il partage.

Sa femme également présente sur le stand décrit le point de départ de l’aventure de cette manière :

Il voulait me prouver que l’imprimante 3D qu’il avait acheté ne servait pas qu’à fabriquer des lapins, mais pouvait être réellement utile…

Il ne promeut rien. Il est là en tant qu’invité. Et pour l’occasion, il a ajouté à son robot une couche de reconnaissance de mouvement, en le connectant via Leap Motion. Les visiteurs devant un écran soumettent au robot des gestes de la main qu’il reproduit en temps réel, juste pour jouer, précise-t-il.

Legionnaire Xbox Ryse 2 #3Dprint

Pour le spot publicitaire, ils ont reproduit les items du jeu en 3D. Pas une reconstitution, une véritable réplique tangible de l’univers numérique, réalisée par Legacy Effects, le studio référent à Hollywood sur le 3D (Iron Man, Avatar, c’est eux aussi). Un intéressant mouvement On/Off où les univers virtuels peuvent devenir tangible dans leur moindre détail.

Pour finir, le #3DPRINT est clairement à notre sens une nouvelle révolution technologique issue et approfondissant l’ère du web social :

We Are Social vous réserve dès demain un second billet sur le salon. Stéphane, qui vient de nous rejoindre et se présentera bientôt sur le blog, nous racontera plus précisément l’état de l’art de cette technologie, de manière à en saisir toutes les possibilités.